https://www.cen-neurologie.fr/second-cycle/troubles-du-sommeil-de-lenfant-et-de-ladulte
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📌 Paralysies du sommeil et hallucination hypnagogiques ou hypnopompiques correspond à des anomalies de la transition entre la veille et le sommeil, ou le sommeil et la veille, elles ne sont pas toujours présentes, à distinguer d'hallucination observées dans le cadre de manifestations psychotiques bservées en population générale mais plus fréquentes et plus sévères chez les narcoleptiques
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Démarche diagnostique
- Confirmation du diagnostic de narcolepsie (rang C neuro, rang B psy)
Épidémiologie |
Aussi appelée syndrome de Gélineau, Prévalence (1 pour 2000), Sex-ratio 1H/1F, Formes familiales sont rarissimes |
Physiopath. |
*Pour les cataplexies et la narcolepsie de type 1 : |
- Perte des neurones exprimant l'hypocrétine (rôle fondamental dans l'éveil) au niveau de l'hypothalamus
- Il pourrait s'agir d'un mécanisme auto-immun chez des individus génétiquement prédisposés* |
| Âge de début | Symptômes débutent habituellement dans la 2ème décennie |
| Somnolence diurne | Accès de somnolence quasi-irrépressibles :
- Surviennent par vague de façon récurrente dans la journée, y compris dans des conditions actives (conversation)
- Durée : accès de sommeil sont souvent brefs (< 30 minutes)
- Activité onirique souvent associée
- Récupérateur ? Récupérateurs/raffraichissants |
| Signe pathognomonique | Cataplexies est pathognomoniques (narcolepsie de type 1) mais inconstantes (narcolepsie de type 2, dans 30% des cas) :
- Relachement du tonus musculaire en pleine conscience (pas d’altération de la conscience) qui peut être :
→ Total : affaissement du sujet, chute
→ Partiel : muscles de la face (chute de la machoire, dysarthrie), membres (lachâge d'objet, des genoux)
- Facteur déclenchant : émotion souvent positive (fou rire, surprise ...), parfois négative (colère)
- Durée : bref (quelques secondes à rarement > 2 min)
- Diagnostic de cataplexie parfois difficile chez l'enfant, Formes sans cataplexie sont de diagnostic plus difficile |
| Autres symptômes | - Paralysies du sommeil à l'endormissement (hypnagogiques) ou au réveil (hypnopompiques), très désagréables (50 %)
(sujet allongé ne peut bouger alors qu'il se sent mentalement éveillé)
- Hallucinations hypnagogiques ou hypnopompiques (45–85 %)
[visuelles (intrus dans la chambre), auditives (prénom, bruits de pas) ou somesthésiques (frôlement, sortie de corps)]
- Sommeil de nuit perturbé : insomnie (longs éveils nocturnes 30%), Cauchemars (70%), agitation noctune
- Prise de poids involontaire au début de la maladie (30% des narcoleptiques sont en surpoids) |
| Formes cliniques (rang C) | • Type 1 : présence de cataplexie et/ou taux d'hypocrétine dans le LCS effondré
• Type 2 : absence de cataplexie et taux d'hypocrétine normal, diagnostic plus difficile
• Narcolepsie symptomatique : dystrophie myotonique de Steinert, Prader-Willi, SEP, Parkinson, Lésions hypothalamiques |
Prise en charge (rang C)
Pathologie chronique qui doit faire rechercher un retentissement sur la scolarité ou l'activité professionnelle
Qui initie le traitement ? |
Initiation du traitement doit être faite par un neurologue ou un médecin spécialisé en médecine du sommeil |
Somnolence |
1. Siestes courtes |
- En 1ère intention : modafinil (sur ordonnance d'exception), pitolisant
- En 2nd intention : méthylphénidate (stupéfiant), gamma-hydroxybutyrate (stupéfiant en pharmacie hospitalière), solriamfétol |
| Cataplexies
Paralysies du sommeil Hallucinations | - Gamma-hydroxybutyrate (GHB)
- Pitolisant
- Anti-dépresseurs (tricycliques, inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine) : hors AMM mais efficaces |