https://www.cen-neurologie.fr/second-cycle/tumeurs-intracraniennes
https://campus.neurochirurgie.fr/article1782.html (adulte)
https://campus.neurochirurgie.fr/article1783.html (enfant)
https://radiopaedia.org/articles/brain-tumors-1
- Épidémiologie des tumeurs intracrâniennes
- Étiologies des tumeurs intracrâniennes
- Classification des tumeurs intra-crâniennes
Démarche diagnostique : tumeurs intracrâniennes
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📌 Diagnostic des tumeurs intracrâniennes repose sur :
analyse de l'imagerie (IRM multimodale) + critères histologiques + critères de biologie moléculaire
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- Focus : Méningite tumorale
- Imagerie cérébrale dans les tumeurs intracrâniennes
| HTIC | Tumeur intracrânienne peut induire une HTIC (céphalées matinales, vomissements, oedème papillaire bilatéral, diplopie VI) par plusieurs mécanismes :
- Volume de la tumeur en elle-même, Oedème cérébral peritumoral
- Hémorragie intra ou péritumorale (ex. métastases de cancer du rein et de mélanome, parfois pour les méningiomes ou glioblastomes)
- Hydrocéphalie, via plusieurs mécanismes possibles :
→ Obstruction des voies d'écoulement du LCS (ex. tumeurs intraventriculaires notamment) = mécanisme le plus fréquent, hydrocéphalie est non communicante
→ Dissémination tumorale leptoméningée entravant la résorption du LCS : hydrocéphalie est alors communicante, et la PL est donc possible
→ Hypersécrétion du LCS (ex. tumeurs du plexus choroïde) |
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| Crise d’épilepsie | Secondaires à une irritation du cortex cérébral par la tumeur, révèle 20 à 40% des tumeurs cérébrales :
- Épilepsie focale ou partielle (simple ou complexe), ou secondairement généralisée : grande majorité des cas, caractère localisateur de la tumeur
- Épilepsie d'emblée généralisée : plus rarement
- Épilepsie lésionnelle tumorale est d'autant plus fréquente que la tumeur est d'évolution lente (bénigne ou de bas grade) : gliome de bas grade, méningiome
- Dogme : Imagerie ****cérébrale systématique devant la survenue d'une 1ère crise d'épilepsie chez un adulte |
| Déficits neurologiques focaux | Liés à la compression ou à l'infiltration du parenchyme cérébral par la tumeur, les déficits sont aggravés si oedème vasogénique associé :
- Localisateur de la région cérébrale atteinte 🎯 (nature du déficit va dépendre de la localisation de la tumeur)
- Mode d’installation : déficit d'installation progressive, s'étend en « tache d'huile », ± rapidement évolutif selon la vitesse de croissance |
| Anomalies endocriniennes | Secondaires aux tumeurs intéressent soit la région hypothalamo-hypophysaire, soit la région pinéale :
- Adénome hypophysaire (représentent la grande majorité des tumeurs de l'antéhypophyse)
- Craniopharyngiomes : tableau de retard pubertaire (ou puberté précoce selon neurochir, TCA (cachexie, boulimie)
- Lésion de la post-hypophyse (lésion souvent chirurgicale) : diabète insipide |
| Autres | - Syndrome confusionnel ou démentiel progressif sur quelques semaines, si : lésions multiples (métastases) ou étuendes (gliome infiltrant, lymphome cérébral)
- Méningite tumorale : syndrome méningé en arrière plan, atteinte des nerfs crâniens, atteinte pluriradiculaire, manifestations encéphalitiques |
Prise en charge des tumeurs intracérébrales
- Facteurs pronostiques des tumeurs intracérébrales
- Traitement symptomatique des tumeurs intracérébrales
- Traitement des tumeurs intracérébrales
Formes selon le type histologique
- Explications des classifications (ChatGPT)
- Explications nouvelle classification (ChatGPT)
Classification de WHO : https://radiopaedia.org/articles/who-classification-of-cns-tumours-1
Gliomes
- Astrocytome pilocytique (astrocytome de grade 1)